« Une école à Bodh Gaya » est une petite association basée sur le parrainage qui permet à des enfants très défavorisés du nord-est de l’Inde d’avoir accès à l’éducation, à un repas par jour et à un suivi médical. En outre, elle offre des soins gratuits à la population misérable des villages environnants, et propose une formation à la couture très demandée par les femmes des villages voisins. De nombreuses ONG proposent via le parrainage de venir en aide à des enfants misérables partout dans le monde. Alors qu’est qui distingue particulièrement cette association, qu’est-ce qui la rend si attachante et si originale ?
AMITIÉ
L’association est née d’une rencontre et son moteur est l’amitié
« Une école à Bodh Gaya » est un projet né en 2002. Un jeune Indien, Rajesh Verma, alors âgé de 23 ans, travaillant dans un hôtel à Bodh Gaya dans l’état du Bihar, souhaitait ardemment créer une école où l’enseignement serait dispensé gratuitement aux enfants pauvres de cette région. C’est alors qu’il se lie d’amitié avec un français de passage, et que son projet se concrétise.
MOTIVATION
Rajesh, un directeur indien doté d’une personnalité exceptionnelle
Le directeur de l’école, Rajesh, a démontré depuis le début une motivation profonde, une grande détermination et une grande qualité de cœur alliée à une grande rigueur; il est ancré dans la culture locale, il connaît les coutumes, les usages, et les rouages de l’administration indienne ; ses qualités sont pour beaucoup dans la réussite de l’école et la motivation de son personnel.
CONFIANCE
La confiance des parents est notre plus belle récompense
Au départ, les parents des enfants scolarisés se sont montrés réservés (voire un peu méfiants) à l’égard de cette école tombée du ciel, et peu enclins à favoriser l’éducation au détriment du petit revenu fourni par le travail des enfants aux champs. Mais peu à peu la confiance a grandi, les parents se sont montré de plus en plus reconnaissant envers l’école et ses « sponsors ».
ÉTHIQUE
L’école est une école indienne, basée sur une éthique
Tout le personnel est indien, tous les investissements et approvisionnements sont réalisés sur place et profitent à l’économie locale; l’enseignement est basé sur le programme indien, et toute sa place est laissée à la culture indienne. Les professeurs lisent à haute voix et signent un serment les engageant notamment à respecter les enfants et ne pas suivre le système des castes.
EXCELLENCE
L’école obtient de meilleurs résultats que les écoles locales
Les résultats de l’examen gouvernemental de la classe terminale sont excellents avec de nombreuses mentions. Alors que leurs parents sont quasiment tous ouvriers agricoles ou manœuvres, à la sortie de l’école les enfants deviennent vendeurs, conducteur d’engins, travailleurs dans le bâtiment, instituteurs, et même médecin; ils peuvent aider leurs familles et améliorer leurs conditions de vie de façon spectaculaire.
FONCTIONNEMENT
Le fonctionnement de l’association est remarquable
L’école prend en charge globalement l’enfant et son environnement familial : éducation, nourriture, habillement, hygiène et santé, assistance à la famille et aux pauvres du village. Elle est non confessionnelle et accepte les enfants pauvres sans distinction. 98% des fonds collectés (parrainages, dons) sont employés directement en Inde. L’équipe en France est entièrement bénévole.
TAILLE HUMAINE
Une association à taille humaine, transparente et accessible
Une des caractéristique de « Une école à Bodh Gaya » est sa dimension familiale. L’association gère une école, avec le soutien de 300 parrains et marraines environ. C’est une association de petite taille. Il est facile d’entrer en contact avec les bénévoles qui l’animent – au moins une fois par an lors de l’assemblée générale – voire de s’engager dans l’association au-delà du simple parrainage.
UN LIEU PARTICULIER
Dans l’état le plus pauvre de l’Inde, un lieu particulier
Dans le Bihar, l’état le plus pauvre de l’Inde, Bodh Gaya est une ville de pèlerinage pour les bouddhistes qui viennent vénérer le lieu où le Bouddha a connu l’Illumination. Ce lieu attire des pratiquants du monde entier et reçoit régulièrement la visite de grands dignitaires bouddhistes, comme le Dalaï-lama. Mais dès que l’on sort de la ville, on découvre des villages aux maisons de terre, entourés de rizières, peuplés d’intouchables.