Vous retrouverez dans cet article quelques nouvelles récentes de la vie de l’école :
- des travaux de réfection ont été entrepris suite aux importantes dégradations provoquées par la mousson,
- les élèves s’amusent en apprenant l’anglais dans la cour de l’école,
- les cartes de vœux ont été envoyées aux parrains et marraines., et
- un conseil de lecture pour mieux comprendre l’Inde.
Comme indiqué dans la lettre de septembre, l’école a beaucoup souffert ces deux dernières années en raison d’une mousson assez intense et de la pandémie qui n’a pas permis d’effectuer un entretien régulier. Le résultat est assez désastreux, tant pour les bâtiments que pour le matériel.
En Inde, pendant les périodes de mousson, l’humidité ronge tout très rapidement, même le béton. Les objets en bois sont moisis, les éléments en métal, rouillés.
Lors d’une réunion, le Bureau a décidé d’engager des travaux, immédiatement entrepris par Rajesh, le directeur de l’école.
Néanmoins la vie continue à l’école. Tous les samedis, un cours d’anglais est organisé sous une forme ludique qui favorise la participation des élèves.
Les thèmes varient entre les fleurs, les animaux, les couleurs, la ville, les transports, l’hospitalité, les noms des jours et des mois, ainsi que de nombreuses situations de la vie courante.
Rajesh nous a envoyé quelques photos d’une séance du samedi 11 décembre sur le thème du marché. Ces séances se déroulent en plein air, dans la cour de l’école.
Les élèves sont très actifs, quelques-uns sont timides, mais la plupart attendent leur tour avec impatience et ils semblent bien s’amuser.
Cette pratique ludique vient en complément des cours théoriques reçus en classe pendant la semaine.
Rajesh constate que de nombreux élèves progressent.
Ces cours pratiques durent environ 45 minutes pour chaque classe. Un samedi sur deux pour les classes un à cinq, et le samedi suivant pour les classes six à dix.
Les cartes de vœux destinées aux parrains, marraines et aux bienfaiteurs ont été préparées et postées pour la France le 6 décembre. C’est un gros travail, notamment pour Rajesh, car il y a environ 300 lettres à préparer, et en Inde ce n’est pas simple : pour l’anecdote, Rajesh doit contrôler que chaque timbre est correctement oblitéré au bureau de poste ! Cela semble incroyable, mais en Inde, le prix du timbre correspond au prix de l’ensemble des repas de la journée, et la tentation est forte de décoller les timbres afin de les revendre.
Enfin Anne-Marie nous propose une suggestion de lecture :
Le cerf-volant de Laetitia COLOMBANI, publié aux Éditions GRASSET en 2021.
Il s’agit d’un roman émouvant et intéressant sur la création d’une école en Inde par son héroïne, qui a tout quitté pour se reconstruire. Elle y vit une rencontre réparatrice et rêve de changer la vie par l’éducation.
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