« Et les autres ? Souciez-vous des autres ! ».
Catherine, qui êtes-vous, que faites-vous dans la vie ?
J’ai 68 ans et je cumule un emploi d’aide-soignante avec ma retraite. Tant que je peux le faire, c’est synonyme de santé, pour moi. Je suis originaire de la région parisienne et j’habite au nord de Strasbourg. Ma famille est alsacienne.
J’ai fait l’École du Louvre parce que j’étais attirée par l’art et la création, mais j’ai finalement choisi le métier d’aide-soignante parce que le soin est une partie importante de mon rapport aux autres. Je travaille dans une structure liée au handicap mental et j’ai aussi travaillé en traumatologie.
Pourriez-vous nous dire ce que vous aimez ?
J’aime les livres, la nature, les gens. J’aime jardiner, marcher dans la nature. J’aime le silence et la solitude choisie – ce qui est un grand luxe. Je suis passionnée par les films, les acteurs, la magie d’un grand film.
Que disent de vous les gens qui vous connaissent ?
On me dit gentille et créatrice de lien. Dernièrement, on m’a présentée comme « la douce Catherine », ça m’a étonnée.
Qu’est-ce que vous n’aimez pas ?
La méchanceté et l’injustice.
Parlez-moi d’un objet personnel auquel vous êtes attaché ou qui a une signification particulière pour vous…
Je n’en vois pas un en particulier et je suis actuellement dans le mode « dégagisme » car je voudrais épurer, simplifier les besoins. Mais je me rends compte qu’en réalité, j’y tiens. Ils ont surtout une importance parce qu’ils sont la mémoire des gens qui les ont possédés. Ils font un peu de moi la « gardienne du souvenir ».
Si vous deviez dire le mot de la fin, qu’auriez-vous envie de dire, de faire passer comme message ?
Je voudrais citer l’abbé Pierre :
« Et les autres ?
Souciez-vous des autres ! ».
Merci beaucoup !
Portrait réalisé par Marilyn. Retrouvez nous sur notre page Facebook :